Karine Leclerc, auteure de l’ouvrage ‘Le Deuil est le chemin de Compostelle intérieur’, partage avec sincérité et profondeur son cheminement suite à la perte de proches. Conférencière et formatrice, elle accompagne ceux qui traversent cette épreuve difficile, offrant réconfort et espoir. Publié par les Éditions AdA, son livre aborde le deuil avec une rare humilité, une grande simplicité et un profond respect pour ce processus universel. Femme dans la quarantaine, Karine Leclerc puise dans son expérience personnelle pour proposer un regard authentique sur la reconstruction et la résilience. Ses écrits, tels que ‘Les poussières du deuil’ et ‘Apprivoiser la bête’, illustrent les étapes marquantes de son propre parcours. Avec une touche de poésie, son œuvre s’articule autour de 6 clés essentielles pour aider à guérir et à transformer la perte d’un proche en une source de force intérieure. Découvrez comment Karine Leclerc transforme la douleur du deuil en un profond enseignement et en une véritable alliée pour avancer.
Le Récit Poétique de Karine Leclerc sur le Deuil
Femme dans la quarantaine, engagée dans l’accompagnement de la perte, conférencière et formatrice, Karine Leclerc collabore avec divers professionnels pour orienter et renforcer l’importance d’une prise en charge consciente à chaque étape du processus de deuil et de la fin de vie. Elle est l’initiatrice des accueillies Mortal Cafés et de la Mauricie Immortal Conference. Confrontée à la perte de son père à 18 mois, puis de sa mère à 8 ans, elle présente une production remarquable.
Avec humilité, simplicité, et parfois euphémisme, elle aspire à partager l’espoir que la reconstruction est possible après une expérience d’adversité. Elle déploie tous les efforts nécessaires pour célébrer son parcours et apporter une perspective humaine et authentique sur le processus de transition associé à la perte. « Le Deuil est le chemin de Compostelle intérieur ! » constitue un recueil de 13 textes riche en espoir. De manière similaire à ‘Les poussières du deuil’, qui dépeint les profondes souffrances d’une jeune adulte égarée, ‘Apprivoiser la bête’ est un autre écrit dans lequel l’autrice partage ses incertitudes quant à la possibilité de guérison au sein de cette université de la vie. Cette démarche vise, au moins, à réconforter ceux qui traversent l’épreuve du deuil, publiée par la maison d’édition ADA. Karine Leclerc est l’autrice de cette œuvre sur les châtiments (la mort de 12 proches).
En somme, elle utilise son talent d’écrivaine pour explorer les différentes facettes de la perte, offrant 6 clés pour surmonter la disparition d’un être cher. Découvrez comment Karine Leclerc transforme ses expériences de perte en enseignements précieux.
La guérison après le deuil : les étapes racontées par l’autrice Karine Leclerc
Le deuil est un chemin inévitable. À la lecture de l’ouvrage de Karine Leclerc, l’on comprend que ce n’est pas une chose facile à vivre après la perte d’un proche. Il faut se reconstruire, voire se définir une nouvelle orientation. À ce moment précis, c’est le tumulte de plusieurs émotions, comme l’explique l’autrice qui, si non canalisées, peuvent conduire à la perte du goût à la vie, à l’existence. C’est la ligne rouge qu’il faut bien négocier pour soit aller, continuer une vie séquence de tristesse au rythme des remémorations de l’être qui n’est plus physiquement. Le deuil est une bataille intérieure. Le deuil, c’est vivre avec un vide qui nous vide de l’énergie. Le deuil est une maladie à laquelle il faut guérir. Karen Leclerc dit : ‘La guérison me faisait peur. Je doutais qu’il existe, moi. Rien ne me semblait logique pour guérir que faire un retour dans le temps dans mes zones de souffrance.’ Tiré de sa lettre ‘Apprivoiser la bête’. 13 lettres constituent l’intrigue. L’auteur parle à la première personne du singulier, partageant ainsi son vécu avec le deuil plus d’une douzaine de fois. D’emblée, l’autrice donne les étapes qu’elle a traversées pour arriver à considérer le deuil comme un allié. Le deuil, c’est une déconnexion avec la quotidienneté. Tout est diffus et tout se mélange dans les émotions que l’on traverse. Elle exprime fort bien cet état dans ce texte : ‘Pardonne-moi de ne pas vouloir de conseils en ce moment, car, de toute façon, tout sonne comme l’écho dans ce vide qui m’habite. La recherche de solution ne fait que m’étourdir et m’éloigner.’ L’incontrôlabilité de sa personne et la découverte d’autres personnalités par l’émergence d’émotions diverses que l’on cache pour faire vivre une autre soi, question de garder la face. Sauf que dans la réalité, nous sommes vulnérables parce que malades de ne pas pouvoir transformer le deuil en allié.
L’œuvre est bien structurée, rédigée avec un mélange de styles qui donne un côté poétique à la lecture et la rend accessible. Le lexique montre l’effort qu’a donné l’autrice pour rendre son livre accessible même pour les plus petits. C’est une lecture facile sans tournure linguistique complexe. Comme exemple de figure de style, on peut citer l’anaphore, figure de répétition dans la lettre ‘Pardonne-moi de vivre le deuil‘. Enfin, je suis ravi que l’auteur ait choisi comme genre un roman qui relate une intrigue dans un niveau de langue courant, montrant ainsi sa volonté de rendre son œuvre accessible à tous. Faire du deuil son allié, c’est le service que l’autrice propose à ses lecteurs en filigrane. La critique manifeste que je ferai à cet ouvrage est qu’il fait la promotion de l’entreprise de l’autrice de manière subtile, ce qui permet de cerner la cible.
Conclusion
En résumé, cette œuvre propose six clés essentielles pour surmonter la perte d’un être cher. En parcourant ses pages, il devient évident que l’autrice souligne que chaque deuil est une expérience unique. Elle montre comment le cheminement pour apprivoiser et surmonter cette douleur peut aboutir à en faire un allié précieux. Découvrez comment Karine Leclerc a transformé la douleur de plus de 12 disparitions personnelles en une force transformatrice.
La résilience est une destination rêvée pour ma clientèle ayant traversé le deuil : un sanctuaire caché pour les cœurs blessés. Mais comprenez-moi bien, parler de résilience n’est jamais simple. Ce mot résonnait douloureusement en moi pendant mes moments les plus sombres. Entendre des discours sur la résilience lorsque l’on est en pleine souffrance peut être terriblement frustrant. Face à mes deuils non résolus, j’avais l’impression de combattre une bête inconnue, effrayante, qui semblait insurmontable. Cette bête, je ne l’exprimais pas, mais elle me terrifiait. Elle était la version de moi-même submergée par la douleur, résistant tant bien que mal. Cette part de moi me hurlait de la laisser en paix, de ne pas la déranger. Elle avait trouvé refuge dans une cache profonde.
Pour être honnête, je n’avais pas conscience, au cours de ce cheminement, que je cherchais précisément la résilience. Mes pensées embrouillées aspiraient davantage à s’éloigner de la survie pour se rapprocher de la vie. Ce n’est qu’avec du recul que j’ai compris l’importance de cette quête.
Extrait de la lettre « Apprivoiser la bête »
Vous pouvez également consulter l’analyse critique du livre de Tapé Groubera, « Ces Africains, Ennemis des Africains ».
rédigé par Etoga Messina François
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